Photo de couverture : la place de la Bourse à Bordeaux — reflet d’une ville où la réussite économique et les échanges commerciaux occupent une place centrale.
L’intrigue de ce tome se déroule dans les villes suivantes (par ordre chronologique) :Bordeaux (et Talence, Pessac, Gradignan, Canéjan), Arcachon, Pyla, Paris, Strasbourg (et Kehl Allemagne), Rennes, Toulouse, Cap Ferret, Alicante(Espagne), Santa Pola (Espagne), Soulac sur Mer, Libourne, Chevilly-Larue, Jinan (Chine), Shanghai (Chine)
🔷 Genèse et Symbolique du Tome de la Jungle
📚 Chapitres du Tome de la Jungle :
Le Tome 2, intitulé Tome de la Jungle, comporte 10 chapitres et compte 290 000 mots dans sa version originale en chinois. Le chapitre 1, Weekend d’intégration à l’école de chimie de Bordeaux, a été entièrement traduit en français. Il est accessible en cliquant sur le lien ci-dessous.
🔹 Weekend d’intégration à l’école de chimie de Bordeaux
🔹 Retrouvailles des anciens de CPI Rennes à Paris
🔹 Embrouillements et mystères
🔹 Les énigmes du cœur des femmes
🔹 De Bordeaux à Toulouse
🔹 L’histoire d’amour d’Alicante
🔹 Filleules
🔹 Les missionnaires mormones
🔹 Tourments et désarroi
🔹 Carnaval
L’extrait suivant révèle l’origine du nom et de la couleur emblématique du Tome 2:
De nombreuses années plus tard, en me remémorant ma troisième année en France, une image surgit immédiatement dans mon esprit : une mer d’un vert profond, dense comme une forêt tropicale, luxuriante et vibrante. Ce vert éclatant, omniprésent, incarnait une force vitale brute, sauvage et débordante, libre et indomptable, semblable à une vaste savane luttant pour jaillir de la terre. Peu importaient les tempêtes et les pluies torrentielles, ce vert ne perdait jamais sa résilience et son courage.
Durant les premières semaines à Bordeaux, tout ce que je voyais était du vert. Mais ce vert ne m’évoquait pas la vitalité ou la fraîcheur. Il m’évoquait plutôt la monotonie, la sauvagerie et la désolation. Les couloirs et les murs des chambres de la résidence étaient grossièrement peints en vert. À l’extérieur, le sol autour de la résidence était terne, monotone et délabré. Des herbes folles surgissaient de toutes les fissures dans l’asphalte endommagé. Dans les coins du bâtiment, le long des bordures de trottoir ou à travers les craquelures du bitume, la terre semblait vouloir exploser sous une force sauvage, poussant à travers le sol. Cette puissance brute de la nature, à la fois imprévisible et terrifiante, me rappelait souvent les dernières pages de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, où Macondo était englouti par une nature féroce, balayant toutes traces de civilisation pour ne laisser que le désert.
-Ce passage est extrait du tome 2, chapitre 1, intitulé Weekend d’intégration à l’école de chimie de Bordeaux
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