Image de couverture : une illustration originale inspirée d’un dessin au crayon réalisé par l’auteur dans son enfance et qui n’a subi aucun traitement par IA. La simplicité des traits et l’absence de couleurs évoquent le vide et représentent le silence.
Ce tome marque la fin du cycle du récit. En tant que fil conducteur qui relie toutes les facettes de la société française et les cinq tomes, Cristina, quant à elle, n’est presque jamais au premier plan de l’histoire. Elle se cache derrière les événements, mais tout tourne autour d’elle. Son regard, dissimulé derrière les cheveux, est une métaphore de sa présence énigmatique : elle voit tout, elle influence tout, mais elle demeure insaisissable.
L’intrigue de ce tome se déroule dans les villes suivantes (par ordre chronologique) :Lyon, Castres, Prague (Tchéquie), Saint-Priest, Ambérieu-en-Bugey (et Château-Gaillard), Paris (et Sceaux, Neuilly, Nanterre), Chartres, Pérouges, Vienne, Valence, Chabeuil, La Courneuve, Clichy, Versailles, Saint-Étienne, Oingt, Saint-Laurent-d’Oingt, Compiègne, Rennes, Nantes, Bordeaux, Pauillac, Castillon-la-Bataille, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand, Biganos, Jinan (Chine)
🔷 Genèse et Symbolique du Tome du Vide
📚 Chapitres du Tome du Vide :
Le Tome 5, intitulé Tome du Vide, comporte 13 chapitres et compte 300 000 mots dans sa version originale en chinois. Le chapitre 13, Le soleil levant sur Mont Blanc, a été entièrement traduit en français. Il est accessible en cliquant sur le lien ci-dessous :
🔹 Journées Européennes de Dermocosmétologie
🔹 Discours de Mathias
🔹 Confrontation
🔹 Société Française de Cosmétologie
🔹 Les valses de Vienne
🔹 Vacances parisiennes
🔹 La vérité éclate
🔹 Vignoble du Beaujolais
🔹 Tour de France (Nord)
🔹 Tour de France (Traversé)
🔹 Tour de France (Midi)
🔹 Le retour de Félix
🔹 Le soleil levant sur Mont Blanc
L’extrait suivant révèle l’origine du nom et de la couleur emblématique du Tome 5:
La faculté de médecine de l’Université Lyon 1, l’École Rockefeller, l’hôpital de Grange Blanche et le foyer de Montchat arborent tous des façades gris-blanc, tout comme les massifs immeubles qui bordent le boulevard des États-Unis, les gratte-ciels de Villeurbanne ou encore les bureaux du laboratoire de l’INSA.
Il y a six ans, porté par des rêves éclatants, je montais dans un avion avec mes camarades de l’Université du Shandong pour la France, prêt à découvrir un monde nouveau et à me lier d’amitié avec une foule de personnes fascinantes. Mais les années ont passé, et les amis d’autrefois inséparables, sont devenus des étrangers, parfois même des ennemis irréconciliables.
Lorsque je repense à ma sixième année en France, c’est une teinte gris-blanc froide et figée qui envahit mon esprit, une couleur de silence et de mort. Les couleurs éclatantes qui jadis donnaient vie à mon monde ont été effacées par le temps, noyées dans une mer de néant.
Je crois que ma perception des couleurs était un vestige d’un éveil subtil que j’avais apporté de l’enfance, une connexion intime avec l’univers, un éclat de pureté et de foi inébranlable en la beauté et en l’idéal. Et dans mon regard, Cristina en était autrefois l’incarnation parfaite de cette beauté et de cet idéal. Mais au fil des années, cette sensibilité délicate a été dévorée par le tumulte du monde. Cristina elle-même s’est brouillée, son visage devenant flou, presque étrangère, presque difforme et effrayante.
Les rêves flamboyants de la jeunesse, qui embrasaient l’avenir, n’étaient plus que de fragiles lueurs dans le vent, vacillant jusqu’à s’éteindre. Plus tard, lorsque j’ai cherché à me souvenir de ma septième année, puis des suivantes, plus rien ne portait de couleur. Mon âme et mon énergie s’étaient évanouies. Ce qui restait de moi n’était qu’une coquille vide.
Je me suis efforcé de me convaincre que peut-être, dans le monde adulte, chaque être que je croisais n’était, en réalité, qu’une coquille vide.
-Ce passage est extrait du tome 4, chapitre 12, intitulé Amies
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